Courir, après quoi ?
Ces derniers jours, j’ai ressenti une certaine lassitude et j’ai eu un peu de mal à me motiver pour enchaîner les entraînements… Et puis j’ai pris du recul. Oh, pas beaucoup, pas de quoi se filer le vertige, mais juste de quoi se recentrer. C’est paradoxal mais ça sert à ça de prendre du recul hein… Et je me suis demandé : Pourquoi je cours ?
C’est vrai quoi, l’air de rien, ça fait maintenant 14 mois que je me lève à 4h45 quatre jours par semaine pour aller courir. Il y a 13 mois, je m’élançai pour ma toute première compétition. Un semi marathon. Compétition et moi, ça fait deux. Et ça l’a toujours fait, que ce soit sur un terrain de sport ou dans un bureau. Je n’aime pas ça. Je n’aime pas l’état d’esprit qui consiste à défier l’autre du regard ou en parole, juste pour le plaisir imbécile d’être devant. Devant quoi ? Devant qui ? Et après ? Alors, ces derniers jours, je me suis demandé à quoi bon. À quoi bon s’inscrire sur des courses ? À quoi bon chercher à améliorer des chronos dont je n’ai absolument rien à foutre ? J’avais plus ou moins mis dans un coin de ma tête de m’inscrire sur le 10 Km de Caluire ce dimanche, mais j’ai vite laissé tomber. La contamination populaire a failli m’avoir. Je vais quand même pas payer pour aller courir un 10 bornes au taquet alors que je n’aime pas ça ! Mais voilà, l’émulation, l’envie de se jauger, de savoir où l’on en est, et il en ressort quoi ? Quelle est la réponse ? Un chronomètre… Ben non, c’est pas pour moi.
Alors j’ai pensé à mes prochains « objectifs » même si en ce moment je trouve ce mot très discipliné et que ça me gonfle. Je préfèrerai dire « aventure ». Et c’est ce que je vais faire parce que je suis chez moi et que chez moi je fais ce que je veux ;))
J’ai pensé à mes prochaines « aventures » et je me suis rendu compte que je me mettais trop de pression. Comme si j'avais un vieux compte à régler avec moi-même. Des choses à me prouver. J’ai repensé à ces 13 mois qui viennent de s’écouler et à la dizaine de courses que j’ai faites. De super souvenirs pour la plupart, surtout les trails où j’en ai bavé. J’ai analysé mon état d’esprit, mes interventions sur le forum Athlète Endurance, et ma façon d’appréhender les courses. Les courses et la course à pied, ce sont deux choses différentes. Faut pas se tromper de priorité. Je ne cours pas pour faire des courses, je cours pour courir, parce que j’aime ça. Et j’ai réalisé que si demain je ne m’inscrivais plus à aucune course, je continuerai à aller courir à 5h du matin parce que nom de dieu c’est bon ! Et que même s’il n’y avait pas de Sainté Lyon ou de Cabornis, je m’enquillerai quand même des entraînements parfois chargés. Parce que c’est bon de se sentir vivant et c’est bon de se sentir bien dans ses pompes. Parce que j’aime courir longtemps, beaucoup et profiter de chaque kilomètre en le savourant comme si j’en avais été privé trop longtemps. Après, l’aventure qui suit l’entraînement c’est la cerise sur le gâteau, c’est que du bonus, c’est de l’option... Mais c’est surtout du partage et des rencontres. Avec des gens qui courent pour le chrono, d’autres qui courent pour se lancer un défi à eux-mêmes, et d’autres qui courent juste parce qu’ils peuvent encore le faire. Et même certains (beaucoup même) qui courent par plaisir et en plus pour battre leurs propres chronos. Avec du respect pour chaque état d’esprit parce que si je n’aime pas la compétition, je me rends compte que je respecte chaque jour davantage toutes les composantes de la société et donc aussi de cette société de la course à pied. Sainté Lyon en décembre ? Piste des seigneurs en février ? Lyon Urban Trail en novembre ? Oui. Trois fois oui. Dix fois oui. Parce que ces aventures correspondent à mon état d’esprit. À mon envie d’aller loin, longtemps et d’oublier le temps. Juste pour le frisson de se dire qu’on a grandi et qu’on a appris de soi-même. Parce que les années passent et que c’est fou qu’on en apprenne sans cesse davantage sur soi-même.
Et depuis deux jours, je me suis remis à chanter à 5h du matin quand je pars courir dans la nuit Lyonnaise. Parce que j’ai retrouvé mon chemin et que c’est vraiment bon ! En suivant moins scrupuleusement le plan d’entraînement mais en faisant selon l’envie du jour, parce que chaque jour est différent et que planifier ça me gonfle. Avec parfois un peu mal à la tête parce que la veille j’ai eu envie de boire un verre de rouge ;)) Avec parfois un gros physique et des séances de dingue où je me sens capable de voler... Alors ne me parlez pas de chrono ou alors des vôtres, ça pas de problème, je vous encouragerai avec plaisir si je sens que c’est important pour vous. Mais j’ai décidé de débrancher tous mes chronos et de laisser aller la musique dans ma tête pendant que mes pieds tapent la cadence…
C’est vrai quoi, l’air de rien, ça fait maintenant 14 mois que je me lève à 4h45 quatre jours par semaine pour aller courir. Il y a 13 mois, je m’élançai pour ma toute première compétition. Un semi marathon. Compétition et moi, ça fait deux. Et ça l’a toujours fait, que ce soit sur un terrain de sport ou dans un bureau. Je n’aime pas ça. Je n’aime pas l’état d’esprit qui consiste à défier l’autre du regard ou en parole, juste pour le plaisir imbécile d’être devant. Devant quoi ? Devant qui ? Et après ? Alors, ces derniers jours, je me suis demandé à quoi bon. À quoi bon s’inscrire sur des courses ? À quoi bon chercher à améliorer des chronos dont je n’ai absolument rien à foutre ? J’avais plus ou moins mis dans un coin de ma tête de m’inscrire sur le 10 Km de Caluire ce dimanche, mais j’ai vite laissé tomber. La contamination populaire a failli m’avoir. Je vais quand même pas payer pour aller courir un 10 bornes au taquet alors que je n’aime pas ça ! Mais voilà, l’émulation, l’envie de se jauger, de savoir où l’on en est, et il en ressort quoi ? Quelle est la réponse ? Un chronomètre… Ben non, c’est pas pour moi.
Alors j’ai pensé à mes prochains « objectifs » même si en ce moment je trouve ce mot très discipliné et que ça me gonfle. Je préfèrerai dire « aventure ». Et c’est ce que je vais faire parce que je suis chez moi et que chez moi je fais ce que je veux ;))
J’ai pensé à mes prochaines « aventures » et je me suis rendu compte que je me mettais trop de pression. Comme si j'avais un vieux compte à régler avec moi-même. Des choses à me prouver. J’ai repensé à ces 13 mois qui viennent de s’écouler et à la dizaine de courses que j’ai faites. De super souvenirs pour la plupart, surtout les trails où j’en ai bavé. J’ai analysé mon état d’esprit, mes interventions sur le forum Athlète Endurance, et ma façon d’appréhender les courses. Les courses et la course à pied, ce sont deux choses différentes. Faut pas se tromper de priorité. Je ne cours pas pour faire des courses, je cours pour courir, parce que j’aime ça. Et j’ai réalisé que si demain je ne m’inscrivais plus à aucune course, je continuerai à aller courir à 5h du matin parce que nom de dieu c’est bon ! Et que même s’il n’y avait pas de Sainté Lyon ou de Cabornis, je m’enquillerai quand même des entraînements parfois chargés. Parce que c’est bon de se sentir vivant et c’est bon de se sentir bien dans ses pompes. Parce que j’aime courir longtemps, beaucoup et profiter de chaque kilomètre en le savourant comme si j’en avais été privé trop longtemps. Après, l’aventure qui suit l’entraînement c’est la cerise sur le gâteau, c’est que du bonus, c’est de l’option... Mais c’est surtout du partage et des rencontres. Avec des gens qui courent pour le chrono, d’autres qui courent pour se lancer un défi à eux-mêmes, et d’autres qui courent juste parce qu’ils peuvent encore le faire. Et même certains (beaucoup même) qui courent par plaisir et en plus pour battre leurs propres chronos. Avec du respect pour chaque état d’esprit parce que si je n’aime pas la compétition, je me rends compte que je respecte chaque jour davantage toutes les composantes de la société et donc aussi de cette société de la course à pied. Sainté Lyon en décembre ? Piste des seigneurs en février ? Lyon Urban Trail en novembre ? Oui. Trois fois oui. Dix fois oui. Parce que ces aventures correspondent à mon état d’esprit. À mon envie d’aller loin, longtemps et d’oublier le temps. Juste pour le frisson de se dire qu’on a grandi et qu’on a appris de soi-même. Parce que les années passent et que c’est fou qu’on en apprenne sans cesse davantage sur soi-même.
Et depuis deux jours, je me suis remis à chanter à 5h du matin quand je pars courir dans la nuit Lyonnaise. Parce que j’ai retrouvé mon chemin et que c’est vraiment bon ! En suivant moins scrupuleusement le plan d’entraînement mais en faisant selon l’envie du jour, parce que chaque jour est différent et que planifier ça me gonfle. Avec parfois un peu mal à la tête parce que la veille j’ai eu envie de boire un verre de rouge ;)) Avec parfois un gros physique et des séances de dingue où je me sens capable de voler... Alors ne me parlez pas de chrono ou alors des vôtres, ça pas de problème, je vous encouragerai avec plaisir si je sens que c’est important pour vous. Mais j’ai décidé de débrancher tous mes chronos et de laisser aller la musique dans ma tête pendant que mes pieds tapent la cadence…