Foulées San Priotes
Plan 1002, Semaine 4, Jour 4
Encore une fois, en guise de sortie au seuil, je remplace la journée 4 de la semaine par un petit 10 kilomètres qui va bien. C'est ma première course sur la distance et mon objectif est de couvrir la distance en moins de 45 minutes. Ok, ce n'est pas très ambitieux mais bon hein bon ;)
La veille j'ai fait une soirée avec des copains motards et ça a été soirée crêpes. Même si j'ai été raisonnable (pas d'alcool, couché à minuit), dès l'échauffement, je me sens les jambes lourdes... Bon, on verra bien. Ce matin, ça pèle grave, je ne suis pas Languedocien pour rien et je décide de courir avec 2 tee shirts manches longues l'un par-dessus l'autre, le bonnet, les gants et même le tour de cou... On sait jamais, si je croise le Yéti, ça peut toujours servir. Bon, je croiserai pas de Yéti, ni les membres d'Athlète Endurance avant le départ. 9h00, j'ai terminé mes 2 kilomètres d'échauffement, d'étirements, et hop je prends ma place dans la file de départ. Il y a pas mal de monde car le départ du 10 se fait en même temps que celui du semi.
Je m'élance quand j'entends quelqu'un gueuler "c'est parti!" et que tout le monde se met à courir autour... Je trouve que ça ne part pas très vite. Peut-être qu'il n'y a que des concurrents du semi autour de moi ? Je profite de la largeur de la rue du départ pour dépasser et essayer de trouver mon rythme. Niveau cardio, tout va bien. Niveau température, ça va (avec 2 couches, encore heureux). Allez, je suis le train et j'ai du mal à me caler à un rythme où je suis bien. 1er kilomètre, 4'01... Je suis parti un poil vite mais tant pis, on verra après... 2ème km, 8'04.... Là je me dis que je vais devoir ralentir si je ne veux pas exploser en vol comme une vieille palourde syphilitique (j'en ai déjà vu dans la garrigue, ça fait peur je vous assure ;)) De toute façon, mon corps se charge de me rappeler à l'ordre. Je me force à bien respirer mais mon estomac s'en fiche, il grimace et me fait la gueule à partir du 4ème km. Je profite du ravito pour grappiller quelques raisins secs mais alors que d'habitude ça passe nickel, là c'est pas vraiment ça. Les raisins me restent sur l'estomac, je suis pas bien du tout. Gros moment de solitude jusqu'au 7ème km mais je serre les dents. Oh purée, je suis à l'arrêt. 3 bornes difficiles, à côté de la rocade est, dans le brouillard et au milieu du peloton. Je repense aux crêpes de la veille, les salées au roquefort, au chèvre et les sucrées au sucre et à la confiture... J'ai l'impression d'entendre mon estomac me narguer avec sa petite voix nasillarde : "Bien fait pour toi, tu n'avais qu'à te coucher tôt et manger des pâtes, comme d'habitude". Oui mais bon, j'ai une vie sociale moi, faut bien que je vois mes copains de temps en temps... Mon estomac ne veut rien savoir jusqu'au 8ème km. Ensuite, ce qui me sert de cerveau décide enfin de m'encourager. Il serait temps ! Où il était depuis 8 bornes celui-là ? Il me dit : "Bon, il reste 2 bornes... 2000 mètres, c'est rien ! Tu vas te bouger ton gros derche et te mettre à courir!". J'allonge la foulée, je pense à rien, je respire, je cours, je respire, je cours... Mes cuisses sont en feu, je ne regarde même plus le cardio. Dernier virage, je vois le portique de l'arrivée, je lâche tout... Hop, fini. 43'40" au cardio et à peine la ligne franchie, je m'arrête et je retrouve les membres d'Athlète Endurance qui sont déjà arrivés depuis un moment. Je vais remplir les formalités d'usage habituelles d'après course : pipi, étirements, petit footing, re-pipi (ben ouais...). Je vais retirer mon lot au gymnase (je viens de récupérer un ticket gagnant qui me donne droit à un sac en cadeau) puis retour à la voiture pour se changer. La suite, ce sont de bons moments avec la branche Lyonnaise d'Athlète Endurance autour d'une bière. Bref, un bon petit 10 kilomètres; à refaire sans soirée crêpes la veille ;)
La veille j'ai fait une soirée avec des copains motards et ça a été soirée crêpes. Même si j'ai été raisonnable (pas d'alcool, couché à minuit), dès l'échauffement, je me sens les jambes lourdes... Bon, on verra bien. Ce matin, ça pèle grave, je ne suis pas Languedocien pour rien et je décide de courir avec 2 tee shirts manches longues l'un par-dessus l'autre, le bonnet, les gants et même le tour de cou... On sait jamais, si je croise le Yéti, ça peut toujours servir. Bon, je croiserai pas de Yéti, ni les membres d'Athlète Endurance avant le départ. 9h00, j'ai terminé mes 2 kilomètres d'échauffement, d'étirements, et hop je prends ma place dans la file de départ. Il y a pas mal de monde car le départ du 10 se fait en même temps que celui du semi.
Je m'élance quand j'entends quelqu'un gueuler "c'est parti!" et que tout le monde se met à courir autour... Je trouve que ça ne part pas très vite. Peut-être qu'il n'y a que des concurrents du semi autour de moi ? Je profite de la largeur de la rue du départ pour dépasser et essayer de trouver mon rythme. Niveau cardio, tout va bien. Niveau température, ça va (avec 2 couches, encore heureux). Allez, je suis le train et j'ai du mal à me caler à un rythme où je suis bien. 1er kilomètre, 4'01... Je suis parti un poil vite mais tant pis, on verra après... 2ème km, 8'04.... Là je me dis que je vais devoir ralentir si je ne veux pas exploser en vol comme une vieille palourde syphilitique (j'en ai déjà vu dans la garrigue, ça fait peur je vous assure ;)) De toute façon, mon corps se charge de me rappeler à l'ordre. Je me force à bien respirer mais mon estomac s'en fiche, il grimace et me fait la gueule à partir du 4ème km. Je profite du ravito pour grappiller quelques raisins secs mais alors que d'habitude ça passe nickel, là c'est pas vraiment ça. Les raisins me restent sur l'estomac, je suis pas bien du tout. Gros moment de solitude jusqu'au 7ème km mais je serre les dents. Oh purée, je suis à l'arrêt. 3 bornes difficiles, à côté de la rocade est, dans le brouillard et au milieu du peloton. Je repense aux crêpes de la veille, les salées au roquefort, au chèvre et les sucrées au sucre et à la confiture... J'ai l'impression d'entendre mon estomac me narguer avec sa petite voix nasillarde : "Bien fait pour toi, tu n'avais qu'à te coucher tôt et manger des pâtes, comme d'habitude". Oui mais bon, j'ai une vie sociale moi, faut bien que je vois mes copains de temps en temps... Mon estomac ne veut rien savoir jusqu'au 8ème km. Ensuite, ce qui me sert de cerveau décide enfin de m'encourager. Il serait temps ! Où il était depuis 8 bornes celui-là ? Il me dit : "Bon, il reste 2 bornes... 2000 mètres, c'est rien ! Tu vas te bouger ton gros derche et te mettre à courir!". J'allonge la foulée, je pense à rien, je respire, je cours, je respire, je cours... Mes cuisses sont en feu, je ne regarde même plus le cardio. Dernier virage, je vois le portique de l'arrivée, je lâche tout... Hop, fini. 43'40" au cardio et à peine la ligne franchie, je m'arrête et je retrouve les membres d'Athlète Endurance qui sont déjà arrivés depuis un moment. Je vais remplir les formalités d'usage habituelles d'après course : pipi, étirements, petit footing, re-pipi (ben ouais...). Je vais retirer mon lot au gymnase (je viens de récupérer un ticket gagnant qui me donne droit à un sac en cadeau) puis retour à la voiture pour se changer. La suite, ce sont de bons moments avec la branche Lyonnaise d'Athlète Endurance autour d'une bière. Bref, un bon petit 10 kilomètres; à refaire sans soirée crêpes la veille ;)